Tournant résolument le dos à la tradition du secret qui caractérise l'enseignement des arts énergétiques, la Méthode Stévanovitch veut rendre aussi accessibles que possible la pratique de l'Art du Chi et les techniques énergétiques qui la sous-tendent. La pédagogie y joue un rôle très important. 

L’enseignement est structuré de façon à ce que l’élève puisse progresser à son rythme dans l’apprentissage des techniques, des postures, des formes, des perceptions… et s’ouvrir petit à petit à certaines ressources du vivant, pourtant présentes dans son corps, mais restées ignorées jusque-là. 

La pédagogie et le vocabulaire utilisé sont dépouillés de toute référence orientale afin d’éviter d’entraîner les élèves dans des élaborations théoriques et culturelles, non seulement inutiles, mais qui les éloigneraient de la réalité du Chi. Il n’y a aucune théorie dans l’Art du Chi, seul comptent les perceptions, perceptions qui sont elles-mêmes guidées par un pratiquant expérimenté. 

La pleine réalité est accessible par les pratiques internes, et non par un discours intellectuel. À l’instar du Chan, l’Art du Chi se caractérise par une absence de théories, de philosophie et de dogmes. Cette absence ne banalise pas l’enseignement. Bien au contraire, elle permet de conserver toute l’authenticité, la simplicité et la profondeur de cet art qui peut aussi devenir une Voie. 

Simple ne voulant pas dire naïf, chaque pratiquant devra faire un travail intérieur qui mobilisera toute son attention et sa volonté. La méthode peut faciliter le travail de l’élève, mais personne ne peut le faire à sa place !